Viens, je t'emmène

Toi qui as posé les yeux sur moi

Toi qui me parle pour que j'ai moins froid

Je te donne tout ce que j'ai à moi

La clé d'un monde qui n'existe pas
Viens, je t'emmène

Où les étoiles retrouvent la lune en secret

Viens, je t'emmène

Où le soleil le soir va se reposer

J'ai tell'ment fermé les yeux

J'ai tell'ment rêvé

Que j'y suis arrivée

Viens, je t'emmène

Où les rivières vont boire et vont se cacher

Viens, je t'emmène

Où les nuages tristes vont s'amuser

J'ai tell'ment fermé les yeux

J'ai tell'ment rêvé

Que j'y suis arrivée

Plus loin, plus loin, plus loin que la baie de Yen Thaî

Plus loin, plus loin, plus loin que la mer de corail

Viens, je t'emmène

Derrière le miroir de l'autre côté

Viens, je t'emmène

Au pays du vent au pays des fées

J'ai tell'ment fermé les yeux

J'ai tell'ment rêvé

Que j'y suis arrivée…

Generation next

Ramoucho, peux-tu te présenter ?

Hi, my name is Ramoucho. Je vis loin de la mer mais je passe ma vie dans le train pour être dans l’eau dès que possible. J’arrive souvent en gare d’Argelès les yeux collés mais la lumière ambiante finit toujours par les rouvrir.

Ramoucho, c’est quoi un jeune plongeur au XXIème siècle ?

C’est le gars qu’on colle au gonflage en échange de plongées gratuites, le gars qui apprend à observer et écouter, le gars qui est là pour donner un coup de main. Etre jeune plongeur, c’est s’approprier ce que les aînés ont créé et leur faire comprendre que la plongée à papa fait partie de l’histoire ancienne.

Ramoucho, quelle est la signification de tes chaussures de sport vernies ?

Il n'y en a pas. Je suis un d'jeuns. Je porte une coupe de cheveux de d'jeuns. D'ailleurs, la crète est difficile à entretenir entre deux plongées car la cagoule a tendance à ratatiner les cheveux.

Convalescence

Thierry va mieux. D’après les médecins, son état est de plus en plus satisfaisant. Il faut dire que le jeune homme sort d’une longue maladie. Petit à petit, et grâce aux nombreux témoignages d’amitié reçus depuis plusieurs mois, Titi reprend le cours d’une vie presque normale. Il a d’ailleurs profité, dimanche dernier, d’une belle meteo pour aller se promener en bord de mer. Bien installé sur son petit chariot à blocs, Thierry s’est fait transporter par son médecin traitant Valérie.

Buddies

Mon binôme me connaît. Depuis le temps que nous nous immergeons ensemble. Mon binôme me connaît. Depuis ces milliers d’heures que nous faisons des bulles dans l’eau. Mon binôme me connaît. Nous respirons au même rythme. Les signes conventionnels ont peu à peu disparu pour laisser place à des regards bien plus communicatifs. Mon binôme me connaît. En un coup d’œil, il sait que je vais bien. En un coup d’œil, il devine ce que je n’ai pas encore su exprimer. Mon binôme me connaît, il sait qu’il peut me faire confiance. Mon binôme, c’est ma meilleure raison de ne pas plonger tout (e) seul (e).

Bien au chaud

Même en combi étanche, les plongées d’hiver laissent des traces. Sur le bateau ou sur la plage, les extrémités mouillées ont souffert du vent. Après un repas riche en calories, la mémoire du corps génère cette irrésistible envie de sieste qui répare les plongeurs.

Back to the basics

« Pour la réintroduction de l’homme dans la nature » pouvait-on lire ces dernières semaines sur les panneaux d’affichages des grandes villes. Il faut dire que la vie citadine éloigne l’homme de sa condition première. Certes, l’homo erectus s’est inventé mille façons de se divertir sur place, de cultiver son esprit et de justifier sa captivité consentie. Mais ressurgit toujours cette envie inextinguible de retourner se fondre dans les éléments. L'odeur du neoprène annonce souvent le retour aux fondamentaux.

Spéciale dédicace

« Regardez les enfants, c’est SuperBen ! » annonce à ses deux enfants une maman plongeuse visiblement enthousiaste. Sur l’espace PpO2 max, c’est la cohue. Tout le monde veut toucher le superhéros des temps modernes. Lequel multiplie les dédicaces de sa super Carte Postale à tous ses nouveaux fans. Et ils sont nombreux à attendre un petit mot personnel du superhéros qui sent le neoprène. Tout autour, les produits des terroirs du pays catalan réveillent les papilles des invités. Devant les photos prises entre Argelès et Cerbère, les visiteurs découvrent autrement toutes les richesses des Pyrénées-Orientales. L’équipe d’Océanica TV en profite pour réaliser une interview exclusive qui sera très prochainement diffusée en prime time sur la chaîne des plongeurs (voir dans les liens). A l'image de Sainte-Lucie, SuperBen place les plongeurs sous sa protection. Il embrasse les mamies, les enfants et les personnes incurables. Dès cette semaine, d'ailleurs, des petits malins ont mis aux enchères la supercarte postale dédicacée sur Ebay. Une nouvelle relique ?

Les cheveux dans le courant

Ce dimanche, les Parisiens ont déserté les musées pour aller respirer l’odeur du neoprène dans le hall 5. Séduit par les contrées exotiques présentées sur les stands colorés des voyagistes, SuperBen a fait l’acquisition d’une machine très pratique pour partir loin sans prendre l’avion. Aux commandes du Subscooter présenté par la société PSI-Wadeco, SuperBen s’est rapidement fait de nouvelles amies. Il faut dire que la bête (le subscooter) a de quoi séduire les amateurs de ballades en milieu hyperbare. Une véritable invitation au voyage subaquatique à pression ambiante dans un véhicule digne des plus beaux jouets Playmobil. Les mains autour de la taille de son pilote préféré, Valérie ne reconnaissait plus personne. « Je n’ai pas peur de mourir les cheveux dans le courant » entendait-on dans les allées bondées du Palais des Expositions.

Des bulles partout

La plongée est une activité de bulles. Tous les plongeurs aiment en produire et surtout en boire. Auréolé de son succès auprès des plongeuses présentes dans les allées du Salon, SuperBen a été invité par Superbulle, un autre Superplongeur. Nos deux héros ont profité de la présence de la maison Edmond Bourdelat pour célébrer le Salon dignement. Probablement galvanisés par les bulles, les deux champions de l'azote se sont lancés dans un concours d'haltérophilie avec des blocs. Aucun claquage à signaler. Ce samedi, Paris était éclairé d’un soleil radieux qui transperçait les grandes baies vitrées du Hall 5 . Bien inspirés, les visiteurs avaient déserté les soldes pour prendre un bol d’air comprimé parmi les nombreux exposants. Devant leurs yeux, une sorte de magasin de jouets géant qui propose d’innombrables façons d’échapper à la grisaille et de respirer autrement. Buller tout (e) seul (e), buller à deux, buller entre copains ou en famille, le Salon fait pétiller l’imaginaire. Adieu soldes coûteuses, bonjour bulles rafraîchissantes.

Le pneumatique, c'est fantastique

Après un voyage à grande vitesse, le Team se retrouve dès vendredi matin au Parc des Expositions. En manque de rêve et d’azote, les visiteurs affluent. A l’intérieur, les musiciens philippins animent les allées avec des sons colorés venus d’ailleurs. Les yeux encore plein d'épaves, Patrice Strazzera vient présenter son nouveau livre. La piscine est remplie de ballons et de mammifères palmés. Jusque là, tout va bien. Quand retentit soudain un vrombissement de moteur hors bord. Panique dans les allées et dans la piscine. Un pneumatique blanc déboule dans les stands, piloté avec maestro par SuperBen. Porté par le Team, le semi-rigide présente toutes les qualités du bateau support de plongée. Un pneumatique conçu pour partager les meilleurs moments entre copains. En effet, quelques heures plus tôt, le propriétaire de l’embarcation, Jean-Luc Delattre, totalement désemparé, avait croisé notre superhéros et lui avait signalé la disparition de son bien. Action réaction. Survol de la capitale, repérage et interception du BWA sur la Seine. Le bateau blanc est restitué intact et immaculé. La première journée au Salon se solde par un nouvel exploit du superplongeur à la cape en néoprène.

IDTGV

Les voyages forment la jeunesse. Pendant qu’une partie de l’équipe fait du stop sous la pluie au bord des routes, l’autre partie prend le train pour rejoindre la Porte de Versailles. Perpignan-Paris, même au 21ème siècle, c’est encore très long. Plutôt que d’investir dans des travaux qui diminueraient les durées de trajet, la SNCF préfère financer des animations à bord. Dans un wagon bar rythmé par des sons pour les jeunes, le Team se retrouve ainsi pris en charge par de sympathiques animateurs d’IDTGV. Au programme, des tas de jeux sur les téléphones portables avec des lots à gagner. Minute après minute, le goût du jeu a gagné tout le wagon. Jusqu’à l’envie de jouer avec le gros jouet qui nous transporte tous. Dopés par des scores flatteurs aux jeux électroniques, Michel et Thierry demandent aux contrôleurs de passer à la vraie Grande Vitesse. Piqué à vif, le Monsieur avec la casquette SNCF relève le défi sur le champ : « Jeannot accélère » lance-t-il dans son talkie-walkie au conducteur du train. Dans le bar, la tension monte. Tous les yeux sont rivés sur le compteur de vitesse. Derrière les fenêtres, le décor défile de plus en plus vite. Sous les applaudissements et les sifflets des voyageurs, le chiffre fatidique s’affiche enfin : 300 kilomètres heure ! L’apéro le plus rapide de l’année vient de commencer.

En route pour le Salon

Le Salon de la plongée 2008 ouvre ses portes vendredi matin Porte de Versailles à Paris. Le Team installera un petit camp de base au cœur du village Aqualung. Sous la protection de l’œil de Ste Lucie, les visiteurs pourront découvrir les photos les plus marquantes de l’année, la nouvelle collection de t-shirts et rencontrer Superben pour de vrai !
Cette année, le pouvoir d’achat étant en berne, le Team a choisi de faire du stop pour monter à la capitale. Départ du péage de Perpignan Sud. Chacun sait que la première impression est assez importante. Pour optimiser ses chances d’arriver à temps, le Team s’est donc conformé à quelques principes élémentaires de l’autostoppeur :

Être souriant, avoir l'air sympathique.
Regarder le conducteur dans les yeux le plus possible afin d'établir un bon contact. Lui faire un signe de salutation même s'il ne vous prend pas.
Afficher une apparence soignée au minimum. Avoir l'air propre.
Se tenir bien droit, avoir l'air détendu. Ne pas s'asseoir.

Rendez-vous, dès vendredi, au Salon pour bien commencer l'année. En espérant que le Team ne soit pas kidnappé par un psychopathe.

Tecktonik Superben vs Strangulator

Un nouvel épisode des aventures de Superben. Après le sauvetage de Ramoucho, Superben défie son ennemi, Strangulator, dans un duel Tecktonik. Du rythme, de la sueur et du neoprène.

Studio 54

New York, 54ème rue. Ce soir là, Valérie avait longuement fêté les plus belles plongées de l’année au Studio 54. A l’intérieur, la musique sonnait fort. Thierry avait longuement parlé du cheminement des bulles avec toutes sortes de starlettes locales. Les ballons volaient dans les salles. Assis au carré VIP, Ben avait remarqué que Manhattan comptait davantage d’animaux étranges que les fonds marins. A la sortie, l’air de la ville était humide. Les flashes des paparazzis crépitaient sans distinction. De quoi donner à Valérie l’envie d’aller tremper ses jeans dans les eaux boueuses de l’Hudson River. « No way » cria JR en la retenant du bout des bras. Le jour se levait lentement sur NYC. Le studio 54 avait fini par se vider. Les flashes s'étaient éteints. Quelques blocks plus loin, appuyés sur un mur immaculé, Ben et Valérie contemplaient en silence les premières lueurs de 2008. "Smells like neoprene" marmona Ben d'un ton fatigué.