29 mars 2006

Dans le coton


Une fois la cagoule enfilée, la communication surface devient rapidement approximative. Tout se passe comme si les oreilles étaient remplies de coton moelleux. Filtrés par le néoprène et les manchons, les sons extérieurs deviennent inintelligibles. Un plongeur cagoulé, c'est un plongeur frappé de quasi surdité. Les discussions sur les ponts de bateaux sont donc une grande aventure. Pour ceux qui rechignent à donner la parole à leurs mains, mieux vaut vérifier que le message a bien été reçu.

Cheeeeeze


Les anglo-saxons sont les rois des photos réussies. A cet effet, ils ont créé des expressions comme "cheeeeeze". Il existe même des variantes comme "Ouistiti sex". Ce que n'avaient pas prévu nos cousins d'Outre Atlantique et d'Outre Manche, c'est que les plongeurs sourient avec le détendeur en bouche. Depuis l'apparition d'embouts confortables, il n'est pas rare de sourire sans se noyer. Les membres du Team en savent quelques chose puisque sourire fait partie intégrante des objectifs recherchés avant, pendant et après chaque plongée. Apprendre à connaître son binôme, c'est aussi découvrir les sourires contenus dans le regard. Une manifestation de bien être facile à communiquer, même en plongée ?

Dernières lumières



En pays catalan, le soleil a vite fait de se cacher derrière les montagnes en fin de journée. L'heure à laquelle le vent s'essouffle et rend sa quiétude au littoral. Le spectacle est d'ailleurs loin d'être déplaisant. Il suffit alors de réunir quelques amis au bord de l'eau. Un rafraîchissement à la main, il n'est pas désagréable de laisser filer le temps jusqu'à l'obscurité. Un moyen comme un autre de savourer les moments dont on se souviendra.

28 mars 2006

Cap Creus




Pour fêter l'arrivée du printemps, le Team est parti plonger au Cap Creus. Plus qu'un spot envié, un pelerinage. Une vraie réserve de couleurs et de richesses pour qui aime ouvrir les yeux et respirer à pleins poumons. A deux pas de l'ancien Club Med, nous avons jeté l'ancre et admiré le relief torturé qui nous entourait. Malgré la visibilité printanière, le Team en a profité pour scruter les trésors cachés dans le corralligène. Nous reviendrons.

21 mars 2006

Fast Reward



FRWD peut-on lire en dessous des deux flèches. En arrière toute ? Le Team expérimente des nouvelles techniques de mises à l'eau. Finis la bascule arrière et le saut droit. Voici le roulé-boulé dorsal. Le projet est encore à l'étude avant d'être soumis à la validation pédagogique des moniteurs du Team.

Recueillement




Se mettre à l'eau nécessite souvent une forme de recueillement, autrement dit de s'isoler brièvement du monde extérieur pour se concentrer. Un acte de sécurité pour tous ceux qui enfilent leur gilet et leurs palmes mécaniquement plusieurs fois par jour. Rien qui ne justifie pourtant de cacher son enthousiasme. Noyer sa joie dans les habitudes serait bien pire que tout.

Springtime



La fin de l'hiver ? Oui, à en croire la meteo et le calendrier. La plaine du Roussillon affiche des températures de saison. De quoi motiver le Team à traîner au soleil pour recharger les batteries. L'hiver 2006 n'a pas été avare en jours de pluie. Il est temps de se retrouver sous les sunlights pour renouer avec la douceur printanière.

Heavy metal




Au bout de la ligne se profile une masse sombre. Encore quelques mètres et se dessinent tout doucement les contours puis le détail de la carcasse. Pas de doute, il s'agit bien de l'Alice Robert, dit Le Bananier. Un lieu à part au large d'Argelès, qui fait travailler l'imaginaire des plongeurs depuis plusieurs générations. Il s'agit alors de se faufiler discrètement entre ce qui reste des structures pour contempler les variations de lumière. Les jours de visite sont souvent très espacés tant la vase peut rendre l'endroit infréquentable. Les fidèles et les moins impatients sont pourtant toujours récompensés. Car rencontrer l'Alice Robert, c'est accepter de regagner la surface ni tout à fait pareil, ni tout à fait différent.

08 mars 2006

Nord Ouest







La fin de l'hiver approche. Le temps des gros coups de Tram'. Pas moins de 170 km/h au Cap Béar ce dimanche. De quoi renverser les bateaux sur les quais et les caravanes mal équilibrées. Dans ce cas, mieux vaut cacher ses oreilles sous un bonnet pour limiter les prises au vent.

Oh hisse!



Les cagoules ont-elles été conçues pour les cheveux longs ? C'est la question que se posent de nombreuses femmes lorsqu'elles déploient des trésors d'ingéniosité pour enfiler cet accessoire indispensable. Pourrait-on imaginer des modèles prévus pour les chevelures fournies ? Un projet digne de la Journée Internationale de la Femme !

01 mars 2006

Fluctuat nec mergitur






Démarrer le bateau le matin, c’est prendre en main le bon déroulement de la journée. Une série de gestes routiniers qui garantissent un plan sans accrocs. Se retrouver à bord entre copains, c’est créer un espace exclusif pour partager le meilleur à l’écart du monde et hors du temps. Emporter le matériel de sécurité indispensable ne dispense pourtant en rien de goûter aux plaisirs terrestres. Le terroir catalan est suffisamment riche pour ne pas oublier à terre ce qui contribue au petits bonheurs de la vie. Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la litterature N'en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sort Son capitaine et ses mat'lots N'étaient pas des enfants d'salauds Mais des amis franco de port Des copains d'abord. Merci Georges.