10 février 2009

Cassoulet hyperbare



« Les gars, faites chauffer le four, j’apporte un cassoulet artisanal de Castelnaudary» explique Valérie au téléphone ce vendredi. La proposition est alléchante. Manque de peau, Thierry avait déjà prévu un menu d’hiver avec une tartiflette maison. Après une nuit de digestion dans des conditions extrêmes, nous décourvrons au réveil une Tramontane qui souffle déjà à 100 km/h. Il faut aller se mettre à l’abri. Direction Port-Vendres. Nous gréons les blocs entre deux rafales glacées. L’avantage, c’est que les nuages n’ont pas le temps de faire de l’ombre à Yvan qui dégaine son gros objectif pour immortaliser ses petits camarades. Le vent ne finit pas de forcir et la mer blanchit de minute en minute. Blocs sur le dos, nous descendons jusqu’à la petite crique abritée. Le schiste chauffe au soleil. Le premier binôme s’immerge à l’abri de la Mauresque. Les calories de la veille permettent de combattre le froid ambiant. Au bord, Thierry et Val attendent leur tour en faisant la sécu surface. « Val, tu feras chauffer le four pendant que je rince le matériel » lance Titi à sa comparse. Le grand air, ça creuse.

09 février 2009

J'aime la plongée

Tout ce que vous avez toujours ressenti, vécu et partagé dans l'eau sans jamais avoir osé l'écrire...

Les mouettes sont sur les toits






Ce matin-là, les nuages avaient bloqué toute lumière sur le pays catalan. Valérie s’était réveillée de bonne humeur, prête à enfiler son étanche pour aller barboter dans quelques mètres d’eau. Un grand bol de thé et de café plus tard, le coffre de la voiture est chargé. Direction l’Ouille, quelque part entre Argelès et Collioure. La petite crique offre des mises à l’eau intéressantes, avec des reliefs ludiques dès les premiers mètres. Au téléphone, Zazou, qui habite Banyuls, nous avait pourtant donné le ton : « les mouettes sont déjà sur les toits ». Autrement dit, la pluie n’est pas très loin. Fort de cette information, nous voilà quand même au bord de l’eau, en reconnaissance. Agile et motivée, Val escalade les grilles qui empêchent d'accéder aux vestiges de l'ancienne promenade. En vain : la Marinade souffle et ne tarde pas à déverser une pluie fine sur nos petites têtes. Cheveux dans le vent, Xavier contemple la mer en silence. Il faut se résoudre à ne pas plonger. Direction la criée de Port-Vendres pour déguster ce que nous n'avons pas pu observer.