30 avril 2008

Sur le vif


Les photographes aiment saisir ce que nous autres ne voyons pas. Un regard disent certains. Le paradoxe, c’est que le photographe n’aime pas être vu. C’est encore plus vrai dans l’eau. Dans ces conditions, le plus difficile consiste à le prendre sur le vif, à sec, lorsqu’il est dépouillé de son objet fétiche. Cheeeeeeeeeeeze !

18 avril 2008

Maya l'abeille








Cet après-midi, Thierry a renoncé à plonger, préférant une petite sieste au soleil sur la plage de Peyrefitte. Après un sommeil réparateur, le voilà parti sur les falaises qui ferment la baie. Tandis que ses petits camarades contemplent les trésors cachés sous l'eau, Titi immortalise la flore du printemps en fredonnant la chanson de Maya avec la grâce de Willy le bourdon.



Dans un pays de tous les temps

Vit la plus belle des abeilles

Que l'on ait vu depuis longtemps

S'envoler à travers le ciel

Cette petite abeille porte le nom de Maya

Petite oui mais espiègle Maya !

Qui n'a vraiment peur de rien

Qui suit toujours son chemin

Venez donc découvrir la malicieuse Maya

Petite oui mais espiègle Maya !

Tout le monde aimera Maya !

Maya Maya ...Maya raconte-nous ta vie !

17 avril 2008

A la bourre


C’est vrai que Ben et JR étaient un peu à la bourre. Le moteur du bateau avait eu le temps de monter en température. A bord, blocs gréés, Elisabeth, Marie, Marion et Aurélie commençaient à trouver le temps long. Et puis tout s’est accéléré. Ben était enfin prêt, le bateau faisait cap vers l’Espagne et tout le monde avait le sentiment d’être bien au même moment. Sur site, à l’abri de la Tramontane, reste juste à savoir qui se met à l’eau en premier. La vie est parfois faite de profondes interrogations.

14 avril 2008

Souvenirs de Paris

Une petite video en souvenir des bons moments du Salon de la plongée à Paris. Des amis, du neoprène, la Tour Eiffel, avec de la musique qui donne envie de prendre l'ascenseur. Enjoy!

Bientôt l'été









L'été arrive si l’on en juge par la chaleur estivale qui régnait dimanche matin à Port Argelès. De bonne heure, Sylvain avait observé les rides sur la mer. En sortant du port, il hésite encore. Pas une vague, pas une ride. Bref, LA meteo pour partir sur le Bananier. Sylvain met les gaz. A bord, tout le monde se réjouit. Quelques milles plus tard, largage de la gueuse, ouverture des blocs et c’est parti. Dans la zone des 20 mètres, le mât apparaît déjà. Thierry marmone dans son Kronos, Val scrute les détails de l'épave. JR profite de la visi. De retour à quai à l'heure où certaines émergent, nous désaturons pieds nus à l'aide d'un café et de quelques viennoiseries. Derrière ses nouvelles lunettes, Thierry, encore fragile du dos, contemple ses camarades qui rangent le matériel.





10 avril 2008

Dialogue abyssal


Pourquoi tu plonges ?
…Parce que j’aime ça.
Pourquoi tu aimes ça ?
Parce que ça me fait du bien.
Pourquoi ça te fait du bien ?
…Parce que c’est simple, parce que c’est parfois calme, parfois hardcore.
A quoi penses-tu dans l’eau ?
A rien, à ce que je vois, à ce que je découvre, aux plongeurs qui m’entourent.
Est-ce qu’il t’arrive d’avoir peur ?
Oui, quelquefois.
Qu’est ce qui te pousse dans l’eau ?
Le plaisir de me déguiser, le plaisir de glisser, le plaisir de respirer autrement.
J'ai épuisé mes questions...
Tant mieux, on va pouvoir partir plonger.

09 avril 2008

Et la tendresse bordel ?


Quand Thierry s’équipe, on assiste à un véritable cérémonial. L’un après l’autre, chaque geste est précis. Le moniteur a ses habitudes que rien ne peut perturber. Pas même les jeunes femmes souriantes qui déambulent autour. Avec le temps, Valérie en a pris son parti. Une fois équipée, elle l’observe à distance avec une certaine tendresse.

08 avril 2008

Une plongée d'avril


Ces temps-ci, l’eau ressemble à un potage Royco aux légumes avec de véritables morceaux de pomme de terre. Pour autant, quand la lumière traverse les volets de bonne heure, impossible de rester au lit. L'appel de la mer est trop fort. Cette fin de matinée, la baie de Peyrefitte est paisible. Thierry aide Ben à ouvrir son étanche. Valérie ferme les yeux en profitant du soleil. La plage est encore déserte. Les beaux jours du printemps sont là. Qui va se dévouer pour aller chercher la glacière dans le coffre de la voiture ?

02 avril 2008

Un bon dimanche


Ce dimanche, Sylvain Astrie nous avait invité pour plonger sur le Saint-Lucien. La veille, nous avions pris soin de mettre les phares à charger pour profiter de ce qu’il reste de cette épave mythique de la Côte Vermeille. Après une nuit plus courte que prévu pour cause de changement d’heure, tout le monde se retrouve tôt sur le quai de Port-Argelès. Nous naviguons jusqu’au nord de Béar : le vent souffle de plus en plus. Mieux vaut remettre à plus tard notre visite à Lulu. Nous nous immergeons finalement sur les éboulis du Cap. La température de l’eau est printanière : 11°c. Bien au chaud dans sa nouvelle étanche, Thierry taquine la faune. De retour en surface, le vent d’Espagne souffle comme jamais. A bord, chacun sent que le retour vers Port-Argelès sera chaotique. Promesse tenue : le vent soulève la mer, l’eau glacée vient fouetter les visages, les mains sont crispées. En avril, ne te découvre pas d'un fil.

01 avril 2008

Récif artificiel


Et oui, c'est la bonne nouvelle du jour : le pays catalan comptera prochainement une nouvelle épave. Un bateau luxueux, spacieux, acquis par le Team grâce à une souscription auprès des fonds de pension américains. La bête est encore sur les quais de Port-Vendres mais les amateurs d'heavy metal pourront très bientôt la contempler en milieu hyperbare. Pour être certains que l'épave ne finira pas dans la vase à 70 mètres, nous préférons tenir secrets la date et le lieu de création de ce nouveau récif artificiel. D'ici là, préparez vos phares et vos fils d'Ariane.