28 février 2006

Transformisme



Notre ami le poulpe aime jouer à cache-cache. Nous ne lui refusons jamais un tel plaisir. Cela nous oblige à ouvrir grand nos yeux quand lui ferme les siens. Dans une eau à 11°c, notre ami transformiste fait comme nous : il économise son énergie.

Bien au sec avec Joël





Plonger sur le Sec à Joël, c'est prendre le risque d'être agréablement surpris. Le site contient des tas de pochettes surprises qu'il suffit d'aller découvrir. Entre roche et sable, le corralligène a créé des canyons qui donnent envie de s'y faufiler. Un véritable espace de jeux pour qui aime se déplacer avec ses poumons.

Fiat lux


Le mois de février a beau être le plus court de l'année, c'est quand même là que surgissent de nouveau les belles journées. La lumière n'est pas encore celle de l'été mais l'espoir renaît. De bon matin, il n'est pas désagréable de contempler depuis la mer les façades de la côte Vermeille éclairées par le soleil levant.

23 février 2006

Troquer ses palmes




En montagne, il n'est pas rare que nous troquions nos palmes contre des raquettes. Un outil plus adapté aux déplacements horizontaux dans la neige. Nous avons également testé les déplacements verticaux sur des tombants d'altitude. Sans succès.

Préparation H



Pour éviter tout risque de blessure, le Team a mis au point ses propres méthodes d'étirements. Il faut dire que nous sollicitons toutes les parties du corps dans le cadre de l'activité. Par précaution, nous avons même rajouté une crème curative au contenu de la trousse de secours. Obligation de moyens oblige.

Les mêmes gestes


Plonger toute l'année revient à démultiplier les mêmes gestes. Avec le temps se développent des automatismes qui permettent de réduire le sentiment de répétition. Eviter l'ennui, c'est transformer ces petits rien en rituels incontournables. Une succession de détails qui construisent un certain comportement. Une façon comme une autre de se rassurer et de pas pas trop faire peur aux autres.

17 février 2006

Albères d'hiver


Février dans les Albères, c'est le temps des tapis de feuilles sous lesquels il faut se résoudre à voir ses pieds disparaître. Le gris devient couleur dominante au point que les arbres se confondent avec la roche. Le Team randonne souvent dans ce massif qui sépare la Catalogne du Sud et celle du Nord. Les ascensions y sont fulgurantes. Culminant à 1257 mètres, le Puig Neulos offre une vision à 360° sur le pays catalan, le Canigou et la mer. Un no man's land davantage peuplé par les chèvres que par les hommes. Faut-il s'en plaindre ?

Massana



Voir la mer d'en haut, c'est encore plus beau. Surtout lorsque l'on grimpe jusqu'à la Tour de la Massane. Un point de vue sans égal après une longue ascension. Là, les pieds dans la neige, il ne reste plus qu'à contempler en silence le bleu au loin.

09 février 2006

Tenir ses promesses




Aventure, beauté, magie. La session de Bigorre a tenu ses promesses de bonheur.

Picotements







Ne pas perdre totalement l'usage de ses pieds et de ses mains. C'est ce qui motive finalement le Team à sortir de l'eau. Avec le sourire malgré l'anesthésie locale du visage.

Ariane quand tu nous tiens



Plonger sous glace, c'est accepter d'être tenu en laisse par un ami qui vous veut du bien. Une condition sine qua non pour évoluer en toute liberté.


Entre plafond et plancher



Les plongeurs ont l'habitude de gérer les notions de plafond et plancher pour respecter les paliers de décompression. C'est encore plus vrai sous la glace puisque ces deux élements sont matérialisés. La différence, c'est qu'il est possible de prendre appui sur l'un ou sur l'autre. Un plafond convertible en plancher, cela mérite d'en profiter.

Secrets glacés




Le Team découvre les secrets de Bigorre. La glace a saisi les bulles pour tout l'hiver. Tapis au fond du lac, les crapauds dorment dans la vase avec le secret espoir qu'une fille accepte enfin de leur donner un baiser. Hélas! Nul prince ne sortira charmant de la glace.

Premier contact


Prendre contact avec l'élément, c'est aussi ressentir son corps autrement. Premier coup d'oeil sous la surface, première mise en température avec l'eau. L'étanchéité des combinaisons permet heureusement de respirer confortablement. Premier test pour les détendeurs aussi. Les adeptes du débit continu en sont pour leurs frais : aucun membre du Team n'a fait face à un givrage intempestif.

08 février 2006

Les plaisirs du bain




Les conditions sont réunies pour une belle session : la couche de glace est épaisse, l'eau atteint deux degrés celcius, le soleil réchauffe le néoprène. Autant de bonnes raisons de prendre un bain.

Bien se préparer




Quand tout est réuni pour être heureux surgit l'envie d'arrêter le temps. Le Team a donc imaginé des solutions collectives pour y parvenir. Un véritable laboratoire d'expérimentations in vivo pour la relaxation.

White spirit





Plonger en montagne, c'est profiter de la magie du blanc. Une couleur qui suscite chez nous un certain enthousiasme. Plonger dans un décor aussi lumineux provoque d'étonnantes réactions au sein du Team.

Grimpette discrète






Le Team profite des installations modernes pour rejoindre son objectif. Il faut donc s'acquitter des formalités d'usage. Glisser le forfait autocollant autour d'une ossature métallique. D'ailleurs, aucun panneau n'indique à quel endroit le fixer sur une combinaison en néoprène. Nous décidons de l'attacher à la fermeture métallique.
La difficulté consiste ensuite à se frayer un chemin parmi les vacanciers. Quand le littoral retouve un peu de calme en hiver, c'est la montagne qui voit débarquer ses adeptes. Pour nous, mieux vaut limiter les efforts violents avant et après la plongée.

Objectif Bigorre





L'hiver, le Team quitte parfois le littoral et la plaine du Roussillon pour rejoindre le Capcir. Le début d'une quête de glace et d'or blanc. Une session au goût exotique sans sortir de notre territoire. Le lac de Bigorre fera office de terrain de jeu. La mer est loin à 2000 mètres d'altitude. Et pourtant...