Nemo Episode 3

20h. Bruxelles. Gare du Midi. Nous nous engouffrons à cinq dans un taxi. Une pluie fine coule sur le pare-brise. Nous sillonnons les rues décorées pour la Saint-Nicolas jusqu’au rond point des Menhirs à Uccle. Enfin arrivés ! Sur place, John Beernaerts, le génial inventeur de Nemo 33, nous accueille chaleureusement. Lequel nous fait découvrir les entrailles de son royaume et nous conseille pour mettre en place notre organisation. Repérage des lieux, planification minutieuse, réglages des séquences : nous profitons du restaurant et de sa cuisine asiatique pour préparer nos plongées du lendemain. Derniers coups d’œil à travers les fenêtres ouvertes sur le bassin. Il est déjà l’heure d’aller dormir. Direction l’hôtel, square des héros ( !). Sur la radio du taxi, les messages teintés d’un accent local nous intègrent un peu plus dans le bain bruxellois. Une longue journée se termine. Une très longue journée nous attend.

Nemo Episode 2

Sitôt l'avion posé, le compte à rebours commence. Récupération des bagages dans le terminal, tout le monde grimpe dans le premier Orlyval. Correspondance RER accrobatique et premier incident : Yvan manque de se perdre dans les méandres des couloirs saturés de Parisiens et de banlieusards pressés de rentrer chez eux. En sueur, nous rallions finalement la Gare du Nord à temps et retrouvons Ben et Val devant le Thalys. A bord, l’ambiance est feutrée. Bienvenue en Europe du Nord, un monde où les gens pensent encore à ne pas hurler pour communiquer et à s’excuser lorsqu’ils vous bousculent. Histoire de réhydrater les troupes, nous décidons de boire un truc frais. Direction le wagon bar. Et là, deuxième incident : nous sommes pris en otage par un groupe de jeunes femmes qui part célébrer l’enterrement de vie de jeune fille de l’une d’entre elles.
- Les filles : « Salut les gars, où allez-vous comme ça ? Vous ne seriez pas Pompiers par hasard ? »
- Ben et Thierry : « Euh, non, pas vraiment. »
- Les filles : « On a un truc à vous proposer. Le premier qui enlève son t-shirt recevra un baiser de la future mariée. »
- Ben : « C’est marrant, j'avais déjà un peu chaud en montant dans le train. Je vais retirer mon pull et mon t-shirt alors. »
Dans le carré, la tension est à son comble. Les cris d’hystérie font vibrer les vitres. Les flashes crépitent, grosse marade. Evidemment, la surenchère ne tarde pas.
- Les filles : « Si vous retirez encore un t-shirt, on vous offre la tournée générale de champagne. »
- JR : « Je crois que Thierry souffre aussi de la chaleur. »
Voilà la future mariée assise entre deux chippendales du neoprène. Autour, le champagne coule à flots. Quelque part entre Paris et Bruxelles, nous savourons déjà nos premières bulles.

Nemo Episode 1

Ce mois de décembre, le plongeur catalan n’est pas toujours à la fête. Grosse Tramontane, pluie, pas de quoi déclencher une envie démesurée de tremper. Et puis, au détour d’une discussion entre amis, a surgi cette idée d’aller pratiquer le « Dive Local » au chaud…en Belgique (à propos de notre "dive local", voir édito du dernier numéro de Plongée Mag). Il y a là-bas cet endroit incroyable baptisé « Nemo 33». Avec un slogan efficace : 33 mètres, 33 degrés. Ce vendredi de décembre, nous voilà donc embarqués dans un Airbus à l’aéroport de Rivesaltes. Le Nord-Ouest souffle fort, très fort. Décollage imminent. Flegmatique, Yvan jette un œil distrait vers le hublot, Thierry regarde l’hôtesse faire sa démonstration d’usage, JR stresse en silence, cramponné au siège, la ceinture bien attachée. L’appareil vibre dans tous les sens. Décollage réussi. Yvan s’est endormi. Il reste une grosse heure de vol pour se détendre avant d’entamer une course contre la montre dans les transports parisiens pour rallier la Gare du Nord.

Ramoucho style

Salut Ramoucho, quelle est cette nouvelle tenue ?
C’est ma tenue d’entraînement. J’en suis très content et je l’arbore dès que je peux. Une fierté car c’est Guy Roux en personne qui me l’a offert. Je suis fan de football et je me sens à l’aise quand je la porte après la plongée. En complément du jogging, j’ai fait le choix des tongs, ça donne une petite touche « fun » et « d’jeuns » à l’ensemble. Mes pieds sèchent ainsi plus rapidement.

Comment abordes-tu l’intersaison ?
J’ai récemment fait les frais d’une soirée no limits. La journée s’était bien déroulée : plongée avec grosse visi sur le Bananier, déjeuner au soleil sur le port d’Argelès, sécu surface l’après midi. Bref, une belle journée de fin de saison. Et puis tout le monde est arrivé pour l’apero. Et là, tout a basculé. L’enthousiasme, la fatigue cumulée de la saison et les boissons ont eu raison de moi.

Tu souhaites en parler ?
J’ai été digne jusqu’au bout. Le lendemain, en revanche, le réveil a sonné un peu trop tôt. Il y avait des tas de petits ouvriers qui frappaient à l’intérieur de ma tête. J’avais prévu de plonger sur le Saumur. Mais le vent d’Est soufflait vraiment fort. Pas prudent. J’ai donc préféré rester à quai pour reprendre des forces. Comme disait un vieux plongeur, ne pas plonger fait aussi partie de la plongée.

Scuba Wreck 4 Le Saint Lucien

Hop Hop Hop. Grosse session heavy metal ! On entend souvent dire que les épaves du Cap Béar ne méritent pas l'intérêt que certains plongeurs leur portent. A vous de juger, quand elles se livrent, c'est le show. Voici le Saint Lucien comme peu d'entre nous ont eu la chance de le voir. Une session d'automne réussie grâce à des largages millimétrés de Sieur Sylvain Astrie. Si vous croyez que cette visibilité était exceptionnelle, venez plonger, vous le découvrirez par vous-même !