
« Salut, c’est Sylvain. Ouais, bon, demain, rendez-vous à 8h. On fait la Banane ». Les sessions sur le Bananier commencent souvent comme ça. Un petit coup de fil amical et hop, on se retrouve le lendemain matin, les yeux encore collés, les cheveux au vent, en direction du large. A bord règne le Banana mood, une sorte d’enthousiasme mêlé de la sempiternelle question : quelle sera la visi au fond ? Mer lisse, soleil timide. A mesure que le bateau s’éloigne du port, les Albères se dessinent en arrière fond. La houle fait onduler le pont et rebondir les plongeurs sur les boudins. Le Bananier est là, tout proche. Reste à trouver le bidon sur lequel accrocher le bateau.