Sound of silence

Une communauté d'esprit autour du monde subaquatique. Catalans de souche, d'adoption et de coeur, nous aimons les Pyrénées-Orientales pour ce qu'elles sont : beauté, aventure, magie.



contempler le phare, la baie sainte Catherine et les vignes qui tombent de la Tour Madeloc. Les lieux attirent du monde. A l’abri du Nord-Ouest, les bateaux viennent d’Argelès, de Port-Vendres, de Collioure et de Banyuls. Comme le dit souvent un moniteur d’Argelès, « la côte n’est jamais si belle que lorsqu’on la contemple de la mer. »

mplacé les échelles perroquet par des ascenseurs. Qui suis-je ? Le centre de plongée La Sirena à l’Estartit, pardi ! Lorsque la meteo est capricieuse, le Team franchit la frontière. Accueilli par Hugo, le chef de centre, le Team a eu la chance de retrouver,
par hasard, un personnage cher à notre enfance : le Capitaine Iglo. Lequel a troqué sa prestigieuse casquette de capitaine contre une casquette de baseball. Question d'époque, sans doute. Emu par cette rencontre inespérée, Thierry a mangé une ventrée de bâtonnets de colin au déjeuner.
Sous l'eau, point de colins. Pourtant, l'Estartit reste une valeur sûre : mérous à gogo, corbs, tombants couverts de gorgones. L'Estartit tient ses promesses. D'ailleurs, une journée là-bas équivaut souvent à plusieurs jours à la maison.


Woooooooooooooooshhhhhhhhh. Tram violente sur le Roussillon. L'automne approche. Les nuages circulent à grande vitesse dans le ciel. Au volant du break qui sillonne les virages de la côte Vermeille, le Tsar contemple en contrebas la mer toute
blanche en osant un commentaire audacieux : « Comme disait l'oncle Boris, le fond de l’air est frais ». A l'arrière, JR et Val écoutent un vieux tube de David Bowie diffusé par RTL2, l'une des rares radios qui franchit le relief local. Au bout d’un chemin farci de trous, le Tsar enclenche la marche arrière. La voiture est stationnée dos aux falaises, pour rejoindre facilement un site à l'abri du Nord-Ouest. Les portes claquent. Le coffre
s’ouvre. C’est le moment de déballer un joyeux bordel. Soudain, le regard Thierry s’interroge : « où ai-je rangé ma cagoule ? » 





er est un lieu de commémoration. A bord du semi rigide, Valérie chante en boucle la chanson de la pub pour le pain d’épices : « Prosper, youplaboum, c’est le roi du pain d’épices… » Yvan, qui n’a jamais été amateur de pain d’épices, la regarde avec un brin de compassion. L’épave n’est plus très loin. Chacun s’équipe. La descente peut commencer. Très vite, une immense silhouette se dessine...


ère, il n’est pas rare de mettre la main sur des trésors oubliés. C’est d’ailleurs étonnant de constater à quel point les adultes ont fait leurs les figurines auxquelles ils se sont tant attachés.
