Cassoulet hyperbare
« Les gars, faites chauffer le four, j’apporte un cassoulet artisanal de Castelnaudary» explique Valérie au téléphone ce vendredi. La proposition est alléchante. Manque de peau, Thierry avait déjà prévu un menu d’hiver avec une tartiflette maison. Après une nuit de digestion dans des conditions extrêmes, nous décourvrons au réveil une Tramontane qui souffle déjà à 100 km/h. Il faut aller se mettre à l’abri. Direction Port-Vendres. Nous gréons les blocs entre deux rafales glacées. L’avantage, c’est que les nuages n’ont pas le temps de faire de l’ombre à Yvan qui dégaine son gros objectif pour immortaliser ses petits camarades. Le vent ne finit pas de forcir et la mer blanchit de minute en minute. Blocs sur le dos, nous descendons jusqu’à la petite crique abritée. Le schiste chauffe au soleil. Le premier binôme s’immerge à l’abri de la Mauresque. Les calories de la veille permettent de combattre le froid ambiant. Au bord, Thierry et Val attendent leur tour en faisant la sécu surface. « Val, tu feras chauffer le four pendant que je rince le matériel » lance Titi à sa comparse. Le grand air, ça creuse.