The ultimate divepark sessions
Voici un condensé en images des sessions du Team à Nemo 33, le premier divepark conçu pour les plongeurs en manque de conditions tropicales. Enjoy good vibes folks !
Une communauté d'esprit autour du monde subaquatique. Catalans de souche, d'adoption et de coeur, nous aimons les Pyrénées-Orientales pour ce qu'elles sont : beauté, aventure, magie.


en pays catalan. Nous décidons d’évacuer la zone avant que les choses ne se gâtent pour de bon. Rapidement, le ton monte au point que les poubelles commencent à se déplacer toutes seules dans les rues de Perpignan. Les boutiques tirent leur rideau les unes après les autres. Un couvre feu commence en pleine journée. Drôle d’ambiance. Lentement, la nuit tombe pendant que grondent les bourrasques. "Après l'année des méduses, c'est l'année des déluges" soupire Yvan, un rien nostalgique du fameux film avec Valérie Kaprisky. Après la coupure générale de courant, nous optons pour une soirée aux chandelles…entre
garçons. Le lendemain matin, c’est le calme après la tempête. Sous un soleil printanier, nous constatons les dégâts avant d’opter pour une marche de repérage sur le littoral. Objectif : repérer des nouvelles mises à l’eau
pour les plongées du bord de l’hiver. En file indienne, nous sillonnons les sentiers à partir du phare de Béar. La mer est belle, légèrement ridée par la Marinade. Puis, au détour d’une falaise escarpée, Thierry décrète qu’il est l’heure de déjeuner. Qu’à cela ne tienne : JD dégaine un saucisson sec, découpé sans ménagement au bord de l’eau. Là, posés au soleil, nous décidons d’arrêter pour une durée indéterminée le cours du temps.

e une chanson de l’été. Sur le siège passager, JR contemple la mer. Ce dimanche de janvier, la mer est plate comme un lac. Pé-tole ! Compte tenu des conditions, la petite troupe fait route vers Port-Vendres. Quelques coups de volants plus tard, le camion se retrouve sur un petit chemin de terre, entre v
ignes et mer. Au loin, on aperçoit l’entrée du port. Ben se gare au pied des falaises. Etirement, déchargement du matériel, repérage de la mise à l’eau. Il fait doux. Le ciel se dégage lentement pour laisser place à une belle lumière d’hiver qui vient sécher l’humidité ambiante. Fermeture des étanches. C’est parti. Pas à pas, le binôme descend dans le petit sentier de schiste qui longe la vigne jusque dans la baie de la Mauresque. Première plongée de l’année. L’eau est à 10°c. Au fond, les vestiges du coup d'Es
t de décembre sont visibles. Partout des détritus. 50 minutes plus tard, un casse-croûte au soleil s’impose pour réchauffer la troupe.



s'écrie une petite tête blonde à l'entrée du Hall 5. Au loin, les visiteurs ont reconnu sa silhouette. Autour de lui, les flashes crépitent, les femmes crient, les enfants s’interrogent. SuperBen est là ! Solidement en
cadré par deux bodyguards de l’équipe de sécurité d’Enzo, le superhéros en neoprène fait son entrée au Salon. Une ppo2 girl sous chaque bras, SuperBen sillonne les allées du salon en dédicaçant ses super cartes postales. A chaque coin de stand, on frise l’émeute. Les bodyguards sont sous pression. Quelques fans hysté
riques tentent d’arracher sa cape, d’autres se verraient bien à son bras tandis que les dernières insistent pour repartir avec une photo de leur antihéros. "J'y crois pas. J'ai fait la bise à SuperBen et je me suis rendue compte qu'il sentait vraiment le neoprène !" s'exclame une plongeuse enthousiaste. La température monte,
surtout dans la combi mais notre superhéros garde tout son calme. "Je ne me laverai plus jamais la main" renchérit un plongeur. L'émotion est à son comble. Ce samedi ensoleillé de janvier, SuperBen continue, tout sourire, d'utiliser ses super pouvoirs pour procurer de la bonne humeur et des bonnes onde
s à tous les visiteurs et les exposants. SuperBen en profite également pour passer rendre visite à Jean Lafont, l'assureur officiel de la Fédération, pour régler ses soucis d'assurance. Son fondateur a en effet accepté de créer un contrat d'assurance sur mesure pour SuperBen, compte tenu des risques inhérents au statut de superhéros
. Une bonne nouvelle qui va permettre à SuperBen de sauver la veuve et l'orphelin l'esprit tranquille. Au bout d'une heure, la pression devient trop forte. A court de supercartes postales, SuperBen n'est plus en mesure de satisfaire ses grou
pies. Les bodyguards décident finalement de l'extraire du Salon en urgence. Notre Superhéros reviendra le dimanche pour saluer tous les plongeurs qui croient en lui.

Paris. 21h30. Assis dans le RER, Thierry contemple les publicités du metro d’un œil distrait. Et soulagé. Quelques instants plus tôt, en montant dans le Orlyval, il avait oublié sa sacoche d’ordinateur sur le quai. Alors que les portes sonnaient en se fermant, Thierry a bondi hors de la rame en catastrophe pour récupérer le précieux bien. Ouf. Dès la sortie du metro, un froid de gueux nous saisit. Nous rejoignons sans tarder le Palais des expositions de la porte de Versailles pour prendre possession de notre stan
d. Retrouvailles chaleureuses avec le staff Aqualung au complet. Tout est prêt. Pourtant, malgré l’heure avancée, les allées du Salon fourmillent encore d’activité. Il faut dire que bon nombre d’exposants sont restés bloqués sur les routes à cause des intempéries. Lesquels arrivent au compte goutte, épuisés mais soulagés d’être enfin là. Pris d'une envie pressante, Thierry part soulager sa vessie de fille avant de quitter le Hall. Et là, surprise, il se retrouve nez à nez avec Ben. Les toilettes sont décidément faites de rencontres inattendues.

170 minutes plus tard et quelques centaines de clichés dans le Nikon, Yvan sort de l’eau. La peau est plissée comme lorsque l’on s’est at
tardé longtemps dans un bain chaud. Autour du bassin, des dizaines de plongeurs sont arrivés, prêts à profiter à leur tour de ce terrain de jeu fort ludique. La mort dans l’âme, nous partons nous sécher. Douche, déjeuner et voilà le Team dans les rues de Bruxelles pour profiter de la Saint-Nicolas. A la tombée de la nuit, nous rejoignons ainsi nos agents de liaison belges sur la Grand Place. Pour combattre le froid et l’humidité, nous sommes rapidement conviés à déguster un p
éké, un concentré de geniève fort revigorant qui procure la même sensation de chaleur que dans le Thalys. Après un dîner riche en lipides, nous découvrons les joies d’un établissement renommé auprès de la jeunesse bruxelloise : le Corbeau.
Un endroit sympathique où l’on peut profiter de boissons riches en goût. Mais après une certaine heure, le volume sonore y monte rapidement. Les jeunes gens font alors table rase pour y danser jusqu’au bout de la nuit. Quelques mouvements endiablés plus tard, nous regagnons le Square des héros. Heureux et fatigués.


rs sont à portée de main. Ben manque même de se noyer dans une corbeille de frites géantes. Seuls dans ce décor inhabituel, nous veillons à planifier une plongée en toute sécurité. Tout est prêt. Ben et Val font le choix d’une mise à l’eau façon cirque Pinder pendant qu’Yvan fait quelques réglages sur son Nikon. Sur la plateforme de premiers mètres, la première palanquée s’essaye au saut droit immergé. Une façon de travailler le mouvement au ralenti. Sous les palmes, un puits de 33 mètres.