31 mai 2007
Lors d'une plongée, un certain Lovett croit mettre enfin la main sur le Cœur de l'Océan, un bijou unique à la valeur inestimable dont la découverte lui apporterait la gloire. Mais il remonte des profondeurs un dessin. À des milliers de kilomètres de là, une vieille dame, Rose Calvert, découvre ce dessin sur l'écran de son téléviseur. Elle contacte Lovett et lui affirme qu'elle est la jeune fille en question. Rare survivante encore en vie du naufrage du Titanic, elle raconte à Lovett et à son équipe la croisière inaugurale du paquebot ainsi que sa propre aventure, quand elle rencontra un artiste de troisième classe, Jack Dawson.
30 mai 2007
Logbook
La vie se résume à un logbook. A l’issue de nos modestes vies d’hommes grenouilles, combien de temps aurons-nous passé à éliminer l’azote de nos tissus ? Combien d’heures à vasouiller, là, entre deux eaux, à contempler les autres faire la même chose ? Combien de piles usées pour alimenter les ordinateurs qui veillent sur nos profils ? Serions-nous les cobayes de nos propres aventures ?
29 mai 2007
Le goût des chips
Ce tombant n’arrête pas de tomber. Pourtant, on le voit bien, ce fond sableux. On pourrait presque le toucher, là, en bas, à quelques coups de palmes. La visibilité donne cet étrange sentiment que tout est à portée. Illusion d’ubiquité. L'air devient visqueux. Dans le détendeur, il y a ce petit goût salé. On dirait presque celui des chips qui accompagnent les aperos. Moi narcosé ?
24 mai 2007
Touche moi
Difficile de résister à la tentation de jouer avec nos amis les poulpes. Les ayatollah de l’environnement nous expliqueront qu’il ne faut rien toucher, arrêter de respirer et éventuellement arrêter la plongée. En attendant que l’on vive sous cloche, nous revendiquons des échanges constructifs et affectueux avec nos amis tentaculaires. Un dialogue basé sur l’échange de regard et le toucher en douceur. De quoi développer des sentiments profonds de part et d’autre.
23 mai 2007
Ziiiip
Comment fermer la boîte ? Une opération simple qui demande pourtant de faire confiance à la personne qui s’en occupe. Cette petite fermeture, c’est la garantie de rester au sec. C’est aussi l’assurance d’imprégner la peau de cette odeur si particulière que dégage le néoprène. Dans certains cas, d’ailleurs, mieux vaudrait plonger le nez bouché. N’en déplaise aux sinus et aux tympans. L'inventeur du déodorant pour combis est promis à une brillant avenir.
21 mai 2007
14 mai 2007
11 mai 2007
Teammates
C’est quoi la différence entre le Team et une palanquée ? Il n’y en a pas. Même trajet, même durée, même profondeur. Si le législateur nous le demandait, nous rajouterions : même consommation et même état d’esprit. Ce qui n’exclut ni les individualités ni les fortes têtes. Teammates disent nos amis d'Outre-Atlantique.
Chaaaaaaaaouen
Plage de Carry. Le temps est brumeux. Meteo de printemps. Une légère houle anime la surface. Nous confions les blocs aux bons soins de l'équipe d'Aqua Evasion. A bord du semi rigide, Xavier Trubert veille sur l’embarquement. Le bateau est rempli. En route pour le Chaouen ! Une classique, comme disent les cyclistes, mais qui procure toujours autant de bonheur. Un gros quart d’heure plus tard, le Planier sort de la brume. Il est temps de fermer les combis et d'ouvrir les blocs air et déco. C’est parti pour une heure de plongée Heavy Metal. Facile d’accès, l’épave fait figure d’attraction. Des plongeurs partout, des bulles partout. Au point de demander à tout ce petit monde de bien vouloir essuyer ses palmes avant d’entrer dans l’épave. Question de respect sans doute. Couché sur bâbord, l’ensemble rappelle un calendrier de l’avent : un truc plein de petites pochettes surprises qui dévoilent des secrets inattendus.
10 mai 2007
Citronade
Welcome to Menton. Au milieu des façades colorées, les odeurs des glycines, chèvrefeuilles et citronniers nous font presque oublier l’interminable descente des escaliers qui mènent au front de mer. La baie de Cap Martin brille derrière le clocher de l’église Saint-Michel. Aurélien, responsable du centre Palmes Beach, accueille une troupe en nage après cette marche d’approche matinale. Sa barge en aluminium sous emmène sur le sec de Saint-Nicolas. Nous y découvrons plusieurs patates entre 35 et 42 mètres. Yvan oriente ses flashes sur le champ de gorgones pourpres pendant que Valérie joue avec une langouste en pleine eau. De quoi passer à côté des œufs de roussette fixés sur les gorgones.