07 février 2007

Dans le jus


C'est sûr, il ya du bleu jusqu'au fond. Après plusieurs dizaines de mètres de chute libre, il faut se résoudre à rétablir une flottabilité neutre. Et là, soudainement, au pied du tombant, le rythme ventilatoire accélère. Il faut dire qu'il y a, en face, ce mouvement invisible qui oblige à palmer. Quand le courant vous prend en profondeur, mieux vaut se rappeler que la plongée est avant tout une activité de souffle.